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PariS-Munch:

L'association PariS-M, dont je t'ai déjà parlé organise des "rencontres débats" autour d'un thème en rapport avec le BDSM, les fameuses munch. Ils organisent aussi des apéro rencontre le premier vendredi de chaque mois, rencontres libres autour d’un verre. Devenu plus fetish que BDSM c'est surtout devenu le lieu de rencontre des adeptes des nuits élastiques et autre fêtes fetish. Les débats sont de qualité inégale mais au moins ils ont l'intérêt d’exister. Leurs derniers ateliers à de rares exceptions près avaient beaucoup perdu en qualité. ils sont provisoirement suspendus.

http://paris-m.org/

T'’chats et forums:

Les premiers t’chats utilisaient le protocole IRC. Ils permettaient à la fois une discussion de tous les connectés sur une page publique le «général» et des discussions en tête à tête les «pv». Le «général» était le théâtre de discussions à bâtons rompus entre participants, parfois sérieuses parfois légères, les modérateurs présents veillant à ce que celles-ci se fassent dans le respect de chacun. Les gens apprenant à se connaitre, il était facile de deviner l’expérience et les attentes de chacun et si des affinités se créaient, de discuter en «pv». La règle voulant que les demandes de «pv» se fassent sur le t’chat général et ceux qui ne respectaient cette règle se voyaient éjectés par les modérateurs. Ce furent les premiers lieux d’échange entre pratiquants du bdsm sur internet, le plus populaire étant irc.bondage.com, les quelques salons francophones qui y étaient ont disparu.

Tu ne trouveras quasiment plus que des t'chats conçus comme des sites de rencontre,adaptation à internet du principe qui avait fait la fortune de certains exploitants du minitel rose, ce qui explique que souvant ce soient ces mêmes sociétés commerciales qui exploitent les t'chats. Sur ces sites la discussion se fait uniquement en tête a tête ( les anciens «pv»), ils sont donc, surtout des sites de rencontre comme n’importe quel site classique mais orientés BDSM. Les inscrits disposent le plus souvent d’un profil qui fréquemment tourne à la petite annonce, un temps j’avais envisagé d’en faire le bêtisier mais celui-ci occuperait à lui seul un site entier. Certains permettent d’y associer une galerie photo, et là le meilleur (souvent des images repiquées sans vergogne sur internet) y côtoie le pire (les sexes en érection ou béants y sont légion). Sur ces tchats tu trouveras 90% de fantasmeurs et fantasmeuses.
Si tu es une fille, attends toi à t’y faire aborder par de tonitruants «à genoux, chienne!» ou «tu suces?» et si tu es un homme ne t'emballe pas : la jeune fille qui vient de te répondre s’appelle peut être Maurice en réel. Donc n'attends pas de ces sites une découverte du bdsm ni que quelqu’un t’explique en toute objectivité ce que c’est. Si tu es une femme la conversation n’aura qu’un but: te prendre dans les filets de ton interlocuteur.
Si tu persistes dans ton envie, deux des moins pires: chat-bdsm et sensationsm .

Sur les forums, là, théoriquement le but est l’information, l’échange de points de vue. Il en est des forums bdsm comme des autres forums, on y côtoie le meilleur et le pire. Sur certains l’information émanera de gens ayant un réel vécu du bdsm, alors que sur d’autres posteront, souvent d’un ton très péremptoire, ceux dont l’expérience quasi nulle du bdsm date au mieux d’il y a un an. Alors avant de tenir compte d’un avis vérifie que celui qui le prodigue sait de quoi il parle: tu y trouveras beaucoup d' «encyclopédies sur pattes» sans aucun sens pratique, ils seront parfois très difficiles à démasquer.
La vie d’un forum est souvent éphémère, par épuisement des sujets traités on les voit imploser, ou au contraire exploser suite à une crise interne.
Un seul, qui fait figure de facebook du bdsm, tient dans la durée grâce à la qualité de ses groupes de discussion (surtout en anglais), il s’agit de Fetlife. Je te le recommande.

Annonces :

De plus en plus de sites proposent un service de petites annonces. A l'’origine ce service était gratuit, beaucoup deviennent payant. Cela réduit considérablement le nombre de lecteurs d'’une annonce, faisant ainsi perdre beaucoup d'’efficacité à ce système. Le plus ancien et le plus connu internationalement est alt.com, mais il y a peu d'inscrits français. Ils n'ont pas plus d'intêret que les Tchats…et quelques fonctionnalités en moins.

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Les Clubs :

A Paris le nombre de clubs fréquentables s'’est dramatiquement réduit.

Le Donjon à été racheté et à fusionné avec le Château, c'est devenu une boite échangiste pure. Dommage le lieu était très agréable et fonctionnel.

Comme d'autres avant moi, j'ai fini par déserter le Cercle de l'Orchidée Noire, lassé de ses attaques et fausses rumeurs que fait courir son tenancier à mon égard, comme à l'égard de ma soumise. Celui ci ayant été jusqu'à divulguer sur internet mon prénom réel et l'initiale de mon nom de famille, violant ainsi un des plus grands principes du milieu BDSM. Je ne peux que t'engager à la plus grande prudence si tu désire malgré tout t'y rendre. Dommage le lieu bien situé dans le neuvième arrondissement était agréable et fonctionnel..

Le Cercle de l'Orchidée Noire à été, pour d'obscures raisons, remplacé par Le Cercle mais rien n'a changé ni le lieu ni le tannancier.

Cris & Chuchotements survit avec une clientelle de plus en plus mélangée

http://www.cris-et-chuchotements.com

Les Soirées :

Je fus un inconditionnel des Soirées de l'’insolite, organisées au Donjon par Christian, une des figures mythiques du BDSM parisien. La formule était simple. Un buffet ou l'’on pouvait apprécier les talents culinaires de Christian, une table d'’hôte qui permettait de découvrir ses voisins, de discuter amicalement pour ensuite aller dans les différentes salles… Christian a du arrêter ses soirées pour raison personelles.

Quelques clubs échangistes essayent de se diversifier en s’'ouvrant au BDSM, en organisant des soirées sur ce thème. ’Il s'’agit souvent d'’une simple récupération « marketing ». Peu prolongent leurs essais, ces deux mondes sont trop éloignés pour cohabiter.

D’'autres soirées ont des périodicités plus hasardeuses : "Soumissions exquises" organisées par Zinella ne semble plus avoir lieu, tout comme la "Fetish in Paris"qui avait lieu quatre fois par an. Seul survivant l’ancienne "nuit élastique" qui en changeant de lieu est devenue la "croisière élastique" est beaucoup plus fétish que BDSM, tu y croisera bien plus des personnages très looké et souvent fortement énolisé pratiquant parfois un SM pas forcément maitrisé que d'adeptes d'une relation BDSM..

La nébuleuse Démonia n'est pas en reste avec ses Nuits et croisières Elastiques mensuelles et sa tarte à la crème annuelle qu'est la Nuit Démonia. Soirées à 99% fétish ou pour rentrer il faut respecter les dictats de l'amphitryon de service à savoir du cuir au dessous de la ceinture le quidam avec slip de cuir et t-shirt Ricard rentrera alors que la fringante jeune fille en robe affriolante mais en velours sera refoulée combien même elle serait affublée de bracelets et de collier en cuir.